vendredi 23 mars 2012

Le change,Marchander


Le change
La meilleure solution et la plus simple est l'utilisation d'une carte de crédit internationale.
Vérifiez cependant avant le départ que le montant de débit en liquide autorisé par votre banque
est suffisant pour parer à tous les impondérables. Deux mille francs par semaine peuvent
parfois être juste. Négociez une autorisation de retrait plus importante avec votre banquier.
Vous n'êtes cependant pas obligé de l'utiliser. On trouve des distributeurs de billets qui
fonctionnent dans les principales grandes villes et l'on peut changer au guichet dans nombre de
banques. Si l'on est seul, n'avoir que ce moyen de paiement peut poser des problèmes si vous
vous faites retenir la carte dans un distributeur. Si vous êtes deux, ayez deux cartes. Sinon,
emportez des devises (mais il faut les surveiller) ou des chèques de voyage que l'on peut
changer dans les banques ou dans les grands hôtels (même si l'on n'y dort pas). De plus en
plus de stations services sur les grands axes et à proximité des grandes villes acceptent le
paiement par carte (voir la rubrique essence). Les boutiques aussi se mettent à accepter
"l'argent en plastique". Dans ce cas elles appliquent souvent une majoration de 6% pour couvrir
les frais bancaires (ce qui n'est en général pas le cas des stations services). Quoiqu'il en soit
tous les retraits de liquide seront assortis d'une commission qui vous sera retiré sur votre
compte.
Marchander
Au Maroc, l'un des problème auquel on se trouve confronté lorsque l'on arrive de notre
civilisation occidentale, c'est le problème de la tarification des services. Pour éviter tout
problème et dans la mesure du possible il convient de discuter du prix des choses ou des
services avant de les utiliser ou de les consommer. En effet, traditionnellement les prix ne sont
pas affichés dans les boutiques. Il convient donc de marchander.
Tout peut se marchander, y compris une chambre d'hôtel. Gardez cependant à l'esprit que le
dirham vaut 0,60 francs et que le niveau de vie est très bas pour la majorité des habitants. Est-il
bien utile de marchander des heures pour économiser 5 dirhams soit 3 francs ? C'est un
problème de sensibilité et de délicatesse. Le mieux cependant est de garder à l'esprit le prix de
certains articles et de se constituer par l'expérience une échelle de valeur logique. Vous
trouverez des informations sur le coût de la vie sur le site de l'ambassade de France au Maroc.
A priori il n'est pas nécessaire de marchander les produits de consommation courante. En
revanche, le marchandage est incontournable pour tout achat de quelque valeur dans un souk.
Ce peut être même faire preuve de considération que de marchander dans les règles de l'art et
avec finesse.
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 20 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
Dans tous les cas ne commencez à marchander que si vous avez réellement l'intention
d'acheter (voir les tapis). Les quelques trucs suivants pourront vous éviter quelques contrariétés
:
· Toujours prendre les problèmes avec humour. Ils ne sont jamais bien graves.
· Montrer toutefois que l'on n'est pas dupe
· Se mettre dans la position normale du client qui achète quelque-chose au juste prix.
· Ne pas se laisser culpabiliser. Le nouvel argument que vous entendrez peut-être si vous
discutez un prix qui vous paraît trop élevé c'est "Bon puisque c'est comme ça, c'est
gratuit pour toi.". La réponse appropriée que vous pouvez faire c'est que vous achetez
quelque-chose, que cette chose a un prix et que ce prix doit être normal pour vous et
pour le vendeur et qu'en aucune façon vous ne voulez le spolier ou l'étrangler mais que
vous ne souhaitez pas vous laisser spolier non plus.
Le plus souvent le différend se soldera par une plaisanterie et parfois un verre de thé. Vous
entendrez certainement au hasard des souks "C'est gratuit ... mais gratuit jusqu'à la caisse". On
vous proposera aussi sûrement le fameux crédit berbère : "la moitié maintenant et le reste tout
de suite".
A Marrakech, après de longues négociations infructueuses pour faire encore baisser le prix d'un
article repéré moins cher quelques jours plus tôt, alors que nous buvions le thé accroupis dans
la boutique, la marchand, avant de partir pour la mosquée, conclut avec malice :
- Vous avez appris aujourd'hui une bonne leçon. Quand on veut quelque chose, il faut l'acheter
tout de suite car on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Et, paraphrasant La Fontaine :
- Cette leçon vaut bien déjà 200 dhirams mais pour le même prix, je vais vous donner un
proverbe que vous ne trouverez nulle part ailleurs et qui à lui seul vaut 600 dhirams : " Morceau
par morceau le chameau tout entier malgré sa grande taille entre dans la marmite". Nous avons
acheté l'objet au prix demandé et nous nous sommes quittés les meilleurs amis du monde en
promettant de nous revoir au prochain voyage

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