vendredi 23 mars 2012

Le véhicule,Les routes,La police,L'essence,Les pistes


Le véhicule
Comme pour tout voyage, utilisez de préférence un véhicule en bon état. Donc avant le départ
une petite révision s'impose. En fonction de la date faites particulièrement attention au système
de refroidissement : radiateur en bon état, liquide de refroidissement de rechange. La
température peut monter très haut notamment en plein été dans le sud. Apportez aussi une
grande attention à l'état des pneumatiques. Si vous êtes propriétaire d'une de ces voitures qui
ne dispose pas d'une vraie roue de secours mais de l'une de ces roues de brouette, investissez
dans l'achat d'une jante et d'un vrai pneu. Pour le reste, la routine. Si vous vous y connaissez
un peu emmenez quelques outils et pièces de rechange. Dans tous les cas prévoyez bombe
anti-crevaison, ampoules, bougies, clé en croix, lampe de poche etc.
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 8 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
D'une manière générale, tout véhicule sophistiqué devra être réparé dans une concession de la
marque, c'est à dire dans l'une des grandes villes. Cela veut dire prendre rendez-vous, c'est
déjà une aventure, attendre la pièce, payer absolument en liquide ou avec un chèque certifié
(autrement dit introuvable pour un étranger). Si la main d'œuvre est incomparablement moins
chère, le coût de la pièce de rechange peut atteindre des sommets. Nous en avons fait
l'expérience à la concession Peugeot de Fes pour faire changer le radiateur d'une 405. Si vous
voyagez à bord d'un véhicule ancien, dont toutes les pièces sont en métal et non en plastique,
vous pouvez tenter de le faire réparer par l'un des garagistes locaux qui fleurissent le long des
routes. Dans la mesure du possible, prenez conseil d'un ami marocain de confiance et discutez
avant non seulement sur le prix mais aussi sur la réparation à effectuer. Souvent, ces
mécaniciens sont très habiles et assez ingénieux pour permettre à votre voiture de vous
ramener à bon port. Prévoyez cependant que les normes techniques ne sont pas vraiment les
mêmes au Maroc et chez nous.
Comme je m'étonnais un jour auprès de Saïd de voir des centres de contrôle technique
automobile avoir pignon sur rue, et en même temps un nombre incalculable de véhicules
ahanant sur les routes, répandant une épaisse fumée noire, celui-ci me répondit " Ah, oui, mais
ce n'est pas obligatoire d'aller passer le contrôle avec sa voiture. Il suffit d'acquitter le prix et
d'aller chercher le papier. " Saïd pour le moment n'a pas de voiture et se déplace à pied. Il y a
toujours un ami pour l'amener à la ville. Il rêve avec regret au temps ou il avait une 404. Il a été
très déçu de sa 504.
Les routes
Les routes du Maroc sont dans l'ensemble assez convenables. Des efforts ont encore été
réalisés ces dernières années et la majorité du réseau est en bon état. De nombreuses routes y
compris dans le sud permettent à présent un croisement facile. Cependant un certain nombre
de principes de bon sens doivent être respectés pour que le voyage se passe dans les
meilleures conditions.
Au Maroc tous le trafic de marchandises se fait par camion. Ils sont en général surchargés et
transportent souvent tout en haut du chargement un nombre impressionnant de voyageurs.
Vous serez donc souvent ralentis par une file de camions et de bus peinant dans les côtes.
Comme souvent les camionneurs sont assez sympas et font signe lorsque l'on peut les doubler.
Allez-y mais ouvrez oeil quand même. Vérifiez que la route est réellement libre compte tenu de
votre capacité d'accélération, de la vitesse et du nombre de véhicules à dépasser.
Essayez dans la mesure du possible de ne pas faire de grandes étapes la nuit. Cela est assez
fatigant. Faites surtout attention aux piétons, aux ânes, aux cyclistes qui semblent mettre leur
point d'honneur à se déplacer sans aucun signal lumineux et de tous les côté de la chaussée.
Si vous êtes absolument obligés de rouler de nuit sur des routes fréquentées, réduisez la
vitesse et restez concentrés. Sur les petites routes faites aussi attention mais vous avez moins
de chance d'embarquer quelqu'un sur votre capot. De toute façon le profil de la voie n'incite pas
à la vitesse.
Dans tous les cas, y compris le jour, soyez extrêmement vigilants. Les conducteurs marocains
ne respectent qu'approximativement le code de la route. Ne vous fiez pas à la signalétique et
adoptez une conduite défensive. Ne vous sentez pas protégé par une ligne blanche continue
notamment en montagne. Ne doublez que lorsque vous êtes absolument sur que personne ne
vient en face. Faites particulièrement attention dans les côtes et méfiez vous des faux-plats qui
peuvent cacher un véhicule venant en sens inverse. Les bus, les camions et les taxis n'hésitent
pas à stationner directement sur la chaussée pour décharger ou laisser descendre leurs
passagers, y compris dans les virages. Les dangers sur la route, les véhicules immobilisés sont
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 9 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
dans le meilleurs des cas signalés par un petit tas de pierres sur le bas-côté. Dès que vous
rencontrez ce signal : méfiance.
Si vous empruntez l'autoroute, ce qui peut être intéressant pour les grandes étapes ou pour
éviter de vous perdre dans Casablanca par exemple, ne vous croyez pas en sécurité pour
autant. Vous croiserez aussi sur les autoroutes des piétons, des cyclistes voire des animaux
ayant franchi les barrières affaissées, crevées ou absentes en de nombreux endroits. Vous
aurez même le loisir de prendreà votre bord des auto-stoppeurs ou parfois de faire vos
emplettes à l'un des vendeurs à la sauvette qui tiennent boutique le long de la voie. Attention
aux villageois ou aux habitants qui traversent en courant à votre approche pour rejoindre l'autre
rive. Vous risquez aussi, si vous ne respectez pas les 120 km/heures réglementaires de vous
faire surprendre par un radar embarqué à bord d'une voiture de police en patrouille. Les péages
ne sont pas élevés et, si vous êtes pressés, vous gagnerez tout de même du temps. Munissez
vous de monnaies car la carte bleue n'est pas admise.
Un des grands plaisirs de la conduite est de rouler sur les routes désertes du sud du pays, dans
un paysage immense au milieu de la lumière intense et sans rencontrer âme qui vive pendant
des kilomètres. Parfois cependant, dans les régions les moins développées, compte tenu de
l'étroitesse de certaines chaussée vous serez obligés de mordre sur le bas côté. Respectez
alors les grands principes de la conduite au Maroc qui vous éviteront bien désagréments.
1. Klaxonner. Au Maroc on klaxonne par principe. En ville, quand le feu passe au vert, tout le
monde klaxonne, même le premier de la file. Vous n'êtes peut-être pas obligé de toujours suivre
cette coutume locale. En revanche lorsque vous doublez des piétons, des enfants, des
villageois sur leurs ânes, des adolescents à vélo donnez un petit coup d'avertisseur. Rien
d'agressif, juste un petit coup pour prévenir de votre arrivée.
2. Lorsque quelqu'un arrive en face de vous sur une route étroite, et que le rapport de taille ne
vous est pas par trop défavorable, restez sur la chaussée. Celui qui aura le dernier mot
continuera sur le goudron, l'autre devra descendre deux roues sur le bas-côté. N'oubliez pas de
coordonner ce principe avec le principe 1. Assez délicat au début. Ne poussez pas cependant
l'intransigeance jusqu'à la dernière limite. Si vous n'arrivez pas à vous imposer, passez de suite
au principe 3 et oubliez le principe 2.
3. Si vous devez descendre sur le bas-côté, appliquez le principe 1 si nécessaire. Jusque là
rien de très difficile. Ça se complique lorsque la voie est de nouveau libre et que vous voulez
remonter sur la route. Observez bien le bord du goudron. En général, il forme une cassure
franche et coupante, une sorte de minuscule falaise dentelée, qui ne demande qu'à déchiqueter
traîtreusement votre pneumatique. Attendez le moment propice, et dès que vous voyez une
zone où le bitume et le sol se fondent harmonieusement sans écart de niveau, un bon coup de
volant bien dosé et vous voilà en selle.
Le principe 3 est sûrement le plus important des 3 principes si vous tenez à ne pas vous ruiner
en pneus de rechange.
La police
La police est omniprésente et plus ou moins discrète. Assez discrète en ville et pas discrète du
tout sur les grand axes de campagne ou la gendarmerie royale multiplie les barrages avec
herses en travers de la route, 4x4 flambants neufs, armes en batterie. Avancez doucement
jusqu'au barrage. En général après un coup oeil nonchalant à la voiture le factionnaire vous
indiquera de passer. Vous pouvez remercier d'un sourire ou d'un signe de la main.
Faites cependant attention aux limitations de vitesse dans les agglomérations car les
gendarmes n'hésiteront pas à vous arrêter s'ils estiment à oeil que vous avez dépassé la
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 10 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
vitesse réglementaire. En général vous pouvez vous en tirer en discutant aimablement. On peut
parfois joindre le geste à la parole, une cigarette de marque américaine peut même être
appréciée.
En revanche, dans les villes la police urbaine dispose parfois de radars et les utilise. Je le sais
pour être passé devant l'un d'eux à la sortie de Fes à 70 km/h au lieu des 60 km/h officiels.
Amende assurée, tarif 400 dirhams à payer de suite. Exiger le reçu officiel. Respectez
également la signalétique horizontale même si elle paraît parfois un peu approximative : bande
blanche continue dans les lignes droites et bandes pointillées dans les côtes, quand bien même
les autochtones semblent souvent s'en ficher comme de leur première chemise. En tout cas
respectez la devant les forces de l'ordre.
L'essence
On trouve du super, de l'essence et du gazole sans problème. Le sans plomb pour les
véhicules à pot catalytique est plus rare. Vous en trouverez facilement dans les grandes villes
et dans les grandes stations sur les axes importants. Faites seulement attention lors d'étapes
assez longues sur des routes de campagne car les stations services ne sont pas forcement
nombreuses et celles que vous trouverez n'en commercialise souvent pas. Ne vous laissez pas
démunir et faites le plein assez tôt. En revanche dans le Sahara vous n'en trouverez plus à
partir de Tiznit. Donc si vous envisagez de descendre vers la Mauritanie prévoyez l'utilisation
exclusive d'une voiture à essence ou mieux au gazole. Pour l'instant les carburants sont
détaxés dans le Sahara ce qui rend les prix très compétitifs. Dans le reste du pays, l'essence
qu'elle soit super ou sans plomb est au même prix et aussi chère qu'en France (environ 95 dh
/7 F le litre).
Si, près des grandes villes vous pouvez trouver des stations qui acceptent le paiement par carte
bleue, elles sont assez rares. Demander toujours à l'employé avant de faire remplir le réservoir.
Certaines stations Total n'acceptaient que les cartes marocaines malgré les logos Visa et
Mastercard. Dans certains cas, lors de transactions électroniques, malgré la bonne volonté du
pompiste, la liaison est impossible avec la banque. Vous vous retrouverez donc le réservoir
plein et sans moyen de paiement. Prévoyez donc suffisamment d'argent liquide pour ravitailler
le moment venu, même si la station annonce accepter les cartes de crédits. Les stations encore
équipées de "fer à repasser" sont à ce titre plus fiable. Les stations même les plus isolées sont
en général toujours ouvertes 24 h sur 24. Il suffit souvent de réveiller l'employé.
Les pistes
Peut-on rouler sur les pistes avec un véhicule normal, sans recourir à un 4x4 ? Ça dépend de la
piste et de votre véhicule. Pour les voitures modernes, basses sur roues, il vaut mieux éviter.
Restez sur le goudron et sur les chemins de terres semblables à ceux que nous connaissons
parfois chez nous. Vous avez l'habitude. Pour les autres à vous de voir. J'ai fait pas mal de
piste en 405 au prix de fréquentes touchettes avec le plancher sur quelques grosses pierres.
J'ai fait aussi il y a 25 ans la boucle Dades Todra en BMW 2002, mais nous sommes
redescendus avec le pot d'échappement sur la banquette arrière. Les Fiat Uno passent assez
bien la caillasse et le sable. Il y en a beaucoup au Maroc où elles ont détrôné la 4L Renault. Le
secret pour rouler sur la piste c'est une roue au milieu du chemin et l'autre sur le bas-côté afin
d'éviter au maximum les ornières et de maintenir le bloc moteur le plus haut possible au dessus
des cailloux et des pierres qui ne demandent qu'à le crever. De toute façon si vous décidez de
tenter l'aventure, soyez prudent . Demandez l'avis des gens du coin et faites attention aux
conditions météo surtout en montagne en dehors de la saison estivale. La pluie peut faire de
ravages et emporter le chemin sans crier gare. Munissez vous toujours d'une carte
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 11 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
suffisamment détaillée et pour les contrées vraiment difficiles n'hésitez pas à recourir à un guide
connaissant bien la région.
L'auto-stop
Doit-on ou non prendre des auto-stoppeurs le long des routes. En lisant les guides ou en
écoutant des récits de voyageurs vous entendrez le pire sur les dangers de cette pratique. En
France comme au Maroc. Les arguments des adversaires sont toujours les mêmes : c'est
dangereux, on ne sait pas sur qui on tombe, je risque de me faire détrousser, l'assurance ne me
couvrira pas si je transporte un étranger (en écrivant étranger, je pense à quelqu'un qui n'est
pas de votre famille ou du cercle de vos connaissances, car au Maroc c'est vous l'étranger).
N'étant pas un spécialiste du droit des assurances, je me garderai de porter un jugement sur la
dernière de ces affirmations. Si vous êtes vraiment du genre prudent, vérifiez auprès de votre
assureur. De toute façon, ceux qui ne prennent jamais personne en stop en France, peuvent
carrément sauter ces paragraphes. Quant aux autres, au risque de me répéter ils font comme
ils le sentent. Cependant ceux qui ont attendu des heures sous la pluie à l'entrée d'une
autoroute auront toujours une pensée émue pour la bonne âme qui a bien voulu les prendre à
bord et parfois même leur payer un café durant le voyage.
Quel risque courrez-vous en prenant un auto-stoppeur ? Qu'il vous attaque pour vous dérober
tous vos chèques de voyage et votre appareil photo ? C'est possible là-bas comme en France
mais c'est assez peu probable. Plus sérieusement vous pouvez tomber sur un de ces jeunes
gars qui voudra à toute force et pour vous remercier vous amener dans un café vous payer un
thé et dont vous ne pourrez plus vous débarrasser parce qu'il connaît un endroit où vous
pourrez acheter des souvenirs à un prix d'ami. En général de la psychologie et de la fermeté
suffira à vous en libérer au bout d'un temps plus ou moins long. Vous pouvez également
prendre un paysan du coin de retour du marché chargé de divers ballots. A moins de parler
couramment le berbère, la difficulté majeure consistera sûrement à comprendre clairement
l'endroit ou il faut vous arrêter pour le laisser descendre.
Vous pouvez aussi être affronté au stop forcé comme cela nous est arrivé une fois entre
Boumalne et Kelaa M'Gouna. Un gendarme en grand uniforme vous arrête sur la route. Vous
jetez un rapide coup d'œil à l'intérieur du véhicule, qu'est-ce ? roulais-je trop vite ? ma ceinture
ne serait-elle pas attachée ?
La vitre baissée, salut du militaire.
- Bonjour monsieur, vous allez à Boumalne ? Vous pourriez nous amener, ma femme, ma fille
et mon fils ?
- Nous sommes déjà trois dans la voiture, nous allons dépasser le nombre maximum de
passagers autorisés.
- Aucune importance, vous êtes sous la protection de la gendarmerie. Ah c'est le fils de Saïd
qui est avec vous. Il n'a qu'à monter sur les genoux de la dame et nous nous mettrons à
l'arrière.
Comment refuser à un tel sens de l'organisation. Larsen à l'avant sur les genoux de la dame et
toute la famille à l'arrière avec ses paquets un peu partout. En route.
Plus sérieusement, soyez tout de même prudent, surtout dans le nord dans les régions de trafic
et de contrebande. Si vous êtes arrêté à un barrage avec un contrebandier ou un trafiquant de
hachisch, vous aurez peut-être du mal à expliquer aux autorités que vous n'y êtes pour rien.
A Fes je roulais la nuit sur le boulevard avec Saïd et Khaled. Nous étions allé acheter à boire
Ó Carnets du maroc – 15/01/2012 12 version internet : http://www.maroctourist.blogspot.com
dans la ville nouvelle. A un feu rouge une vieille femme faisait du stop pour rentrer dans la
médina. Comme je proposais de l'emmener avec nous, Saïd me dit :
- Tu es fou, elle a peut-être plein de hachisch sous ses jupes. On ne sait jamais.
Je regardais Saïd en coin, il avait l'air sérieux. Pour la vieille dame, je ne sais pas, elle est
restée ce soir là sur le trottoir alors qu'elle avait l'air bien innocente, mais c'est vrai que le risque
existe et qu'il mérite d'être pris en compte.
Le stationnement
Ne pas hésiter à pénétrer dans les villes avec votre voiture. La légende des faux guides vous
escortant à moto afin de vous attirer de force dans des hôtels est tout à fait exagérée. Nous
n'en avons jamais rencontré en quatre voyages consécutifs, pas même à Marrakech.
Cependant restez de préférence dans les quartiers modernes ou à l'abord des villes anciennes.
Pénétrer dans la médina en voiture relève de l'inconscience du fait de la configuration des
ruelles et de la densité de la foule. Vous trouverez partout dans les villes des possibilités de
parking surveillés par des gardiens officieux contre quelques dirhams (le prix moyen est de 5
dirhams le jour et 10 dirhams la nuit, soit 15 dirhams pour une journée entière). Il n'y a a priori
pas de problèmes, sous réserves de prendre le minimum de précautions de bon sens. Pas
d'objet de valeurs visibles à l'intérieur du véhicule notamment, mais ni plus qu'en France et peut
être plutôt moins. Le gardien, pourra pousser l'obligeance jusqu'à abriter la voiture du soleil
avec des cartons glissés sous les essuie-glaces et à replier les rétroviseurs. Il vous proposera
même peut-être de la laver. C'est à vous de voir, mais dans ce cas convenez du prix avant pour
éviter toute discussion par la suite. Cependant pensez que c'est sûrement sa seule source de
revenus et 9 francs pour une journée c'est encore moins cher que deux heures de parcmètre
dans la plupart de nos villes.
Les taxis
Il existe dans toutes les villes d'une certaine importance des flottes de petits taxis. C'est un
moyen de transport pratique et peu onéreux qui vous permet de ne pas être tributaire de votre
voiture. Vous pouvez entrer par une porte de la médina, vous promener à l'aventure, ressortir
par une autre porte et emprunter un petit taxi pour vous retrouver à votre point de départ ou à
l'endroit que vous voulez rejoindre. Ne vous en privez pas, surtout à Marrakech qui est
immense ou à Fes où les rues sont en pente. Les voitures sont munies d'un compteur. Vous
pouvez parfaitement demander au chauffeur de le mettre en marche. Pour des déplacements
plus importants, il est toujours possible d'utiliser les grands taxis. Ce sont en général d'antiques
Mercédes qui ne démarreront que lorsqu'elles seront pleines. Si vous avez votre propre
véhicule vous aurez assez peu l'occasion de les utiliser. Discutez le prix avant la course car il
n'y a pas de compteur.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire