mardi 7 février 2012

Marrakech






Marrakech (Maroc)
Fondée en 1062 par les Almoravides, la ville, qui s'étend au pied des montagnes du Haut-Atlas, prospéra au XVIe siècle sous la dynastie des Saadiens ; c'est aujourd'hui une importante métropole commerciale.

Marrakech, ville de l’ouest du Maroc, capitale de la province de Marrakech, située dans la plaine fertile de Haouz, au pied des montagnes du Haut Atlas .
Marrakech ,la ville impériale qui jadis a prêté  son nom au Maroc , apparaît comme un bijou dans l’écrin naturel que  forment autour les montagnes du Haut Atlas .Son emplacement est idéal puisqu’elle se trouve à égale distance de la Côté atlantique est des premières dunes du Sahara.
Marrakech est en fait  constituée de deux villes très différentes : la médina qui est la veille ville entourée de remparts,et le Guéliz ,la nouvelle ville où se trouvent regroupés les grands hôtels ,les loueurs de voiture,les commerces et la plupart des grands cafés
Marrakech est un ensemble architectural fascinant avec sa grande place « Jemâa-el-Fna »  toujours vivante même la nuit , ses souks colorés et bruyants sa Mènera paisible, ses autres monuments millénaires.
Les monuments de Marrakech: 


La koutoubia:
Construite par les Almohades à la fin du XII° siècle, La Koutoubia est considérée comme l’un des plus beaux monuments du Maroc.
Palais Badii:
Le Palais El Badi a été commandé par le Saadien Ahmed el Mansour Ad-dahbi en commémoration de sa gloire l'an 986 de l'Hégire (1578) sur l'armée portugaise, victoire célèbre dans le monde occidental sous le nom de la Bataille des Trois Rois.





Palais Bahia:
Le « palais resplendissant » Edifié à la fin du XIXème siècle par Si Moussa, grand vizir du sultan Sidi Mohamed Ben Abderrahmane dans un quartier connu aujourd’hui sous le nom de « Riad Zitoun Jdid ».












La place Djamaa El-Fna:
Les deux voisines la Koutoubia et la place Jemâa el Fna sont la fierté de la ville de Marrakech. Se sont les deux lieux les plus visités de Marrakech, en fait, aucun touriste ne peut quitter Marrakech sans visiter ces deux lieux historiques.





Les tombeaux saadiens
:
Les tombeaux saâdiens ont été découvert en 1917 par le service des Beaux-Arts et des Monuments Historiques, à qui l’on doit leur restauration et l’aménagement d’un accès aux deux bâtiments.



La medrasa ben youssef:
La medersa ben Youssef «Ecole Ben Youssef » est l'un des monuments historiques les plus importants à Marrakech.




Fontaine Mouassine:
Cette fontaine publique est la plus grande des toutes les fontaines de Marrakech.Elle fait partie du complexe"Mouassine"qui comprend une mosquée, une bibliothèque...etc


Les Portes(Bab Doukkala, Bab Aghmat):
Marrakech est entourée de remparts en pisé . Cette muraille mesure cinq mètres de haut et deux mètres d'épaisseur. Elle s’étend sur une longueur d'environ 12 km. Elle fût construite par l'Almoravide Ali Ben Youssef en 1126-1127 .
Une partie de l’enceinte est encore bien conservée, elle fût cependant élargie au moment des agrandissements successifs de la médina, notamment à l'époque almohade. Cette immense enceinte est percée par dix portes parmi lesquelles il faut signaler.





Bab Doukkala:
Imposant ouvrage composé de deux bastions en saillie de part et d'autre, d'une porte livrant passage à un corridor. Cette porte d'origine almoravide, doit son nom au territoire homonyme, habité par des populations almohades.

Bab Aghmat:
Porte de la ville s’ouvrant dans l’un des bastions qui la défendaient. Ce plan assez curieux, doit résulter d’un remaniement de la porte primitive d’époque almoravide.


 

PAYSAGE URBAIN:
Marrakech est divisée en deux parties : la ville moderne aérée, résidentielle et parsemée de jardins, qui s’étire à l’ouest, au nord et au sud, et la médina, cœur historique. Cernée de remparts rouges et ocre, celle-ci abrite des vestiges de murailles, des ruelles tortueuses, des souks, le palais du sultan (désormais un musée d’art) et ses jardins Agdal et Menara, la mosquée Koutoubia du xiie siècle ainsi que les tombes royales.


ÉCONOMIE:
Capitale traditionnelle méridionale des sultans et ville de négoce, Marrakech est un terminus ferroviaire et un carrefour routier et caravanier relié au port de Safi, sur l’océan Atlantique. L’économie de la ville repose sur le tourisme, l’agroalimentaire — fruits, légumes et palmier —, l’artisanat (articles en cuir et en laine, tapis) et la production de matériaux de construction. Parmi les ressources naturelles dont dispose Marrakech figurent des mines de plomb, de zinc, de cuivre, de molybdène et de graphite.

HISTOIRE:

En 1062 environ, le chef almoravide Abou Bekr décide d’édifier une ville sur le site d’une petite oasis et entreprend la construction d’un palais et d’une mosquée. Son cousin Youssef Ben Tachfine prend le contrôle de la ville et en fait la capitale des Almoravides. Marrakech prospère alors grâce au commerce de l’or et de l’ivoire des caravaniers du Sahara et devient l’épicentre d’un important empire s’étirant de l’océan Atlantique à Alger. Au xiie siècle, d’imposants palais et monuments sont bâtis, notamment la Koutoubia, construite par le sultan almohade qui prend le pouvoir en 1147 après avoir détruit tous les édifices religieux et civils almoravides. Marrakech est élevée au rang de cité impériale des Almohades et devient la « capitale » de la pensée philosophique arabe, attirant par là-même de nombreux savants et poètes. La casbah est construite ainsi que des palais, des mosquées et de nombreux jardins tandis que la ville développe son commerce (cuir, sucre, céramique) avec l’Espagne. Lors de la première moitié du xiiie siècle, Marrakech connaît un déclin qui correspond à celui des Almohades et, en 1269, doit se soumettre aux Mérinides qui établissent leur capitale à Fès, provoquant ainsi la ruine de la cité impériale.
En 1522, les Saadiens s’installent à Marrakech, qui prospère à nouveau et devient la première ville du Maroc et un centre de négoce important du Sahara. Au cours du xviie siècle, la ville voit sa splendeur amoindrie lorsqu’elle perd — provisoirement — son rang de capitale au profit de Fès, statut qu’elle recouvre sous le règne de l’Alaouite Mohammed III, qui inaugure un cycle de reconstruction. À la fin du xixe siècle, Marrakech devient le fief de la résistance saharienne contre les Français ; ces derniers occupent néanmoins à nouveau la ville et y bâtissent la partie moderne en 1913. Par la suite, le général Lyautey décide de retirer à Marrakech son rang de capitale.


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